L’idée est novatrice mais se base surtout sur un retour aux sources. Il s’agit de créer de véritables centres de vie, où tout serait à portée de main. Le coiffeur ou le petit supermarché sont littéralement au pied de chez vous, et les salariés présents dans le bâtiment peuvent se restaurer ou se détendre sans trop empiéter sur leur temps de pause. Un village dans la ville, en somme.
L’atout premier de ce type de construction est énergétique. Il s’agit de « mutualiser l’énergie produite », comme l’expliquait Ana Vidal-Andujar pour Le Monde, lors de l’inauguration du fameux Hikari. Mixer des lieux de vie différents, c’est rassembler des populations qui n’utilisent pas l’énergie au même moment de la journée. Avec la généralisation de l’utilisation des panneaux solaires, les ensembles mixtes sont les rois de l’économie énergétique. La journée, les logements vides partagent le trop-plein emmagasiné vers les bureaux, et la nuit ou le week-end, c’est l’inverse. Un modèle qui a fait ses preuves, puisqu’Hikari consomme 50% de moins que la législation l’y oblige, et produit 0.2% de plus que nécessaire à ses habitants.
Si la France a tardé à s’aligner sur ses voisins chinois ou doubaïotes – il aura fallu attendre les années 2010 pour que le phénomène prenne de l’ampleur – c’est à cause de la frilosité des investisseurs. Gérer un immeuble avec autant de composantes singulières peut s’avérer, au premier abord, un vrai casse-tête. Un obstacle compensé par les avantages économiques, puisque la multiplication des espaces augmente les possibilités de rendement.
A Lyon, forte de ses premiers succès, la ville tend à exploiter le phénomène au maximum, jusqu’à en faire une norme de construction. Le quartier Confluence est le meilleur exemple du genre, il se compose presqu’exclusivement d’ensembles mixtes. L’îlot J2, livré en 2015, compte 100 logements et 250 m² de commerce. L’îlot C « Le Monolithe », partage son espace entre 14 300m² de bureaux, 152 logements et locaux d’activités. « K », l’ensemble de Nacarat, mixe par strates logements (au sommet), bureaux (au milieu), parkings et commerces en rez-de-chaussée. Une expansion qui n’est pas près de ralentir, au moins 3 autres ensembles immobiliers de ce genre devraient voir le jour avant la fin 2017.
2 263 m² divisibles à partir de 154 m²
142 € m²/an HT HC
1 420 m² non divisibles
3 260 000 € HDE
2 140 m² non divisibles
70 € m²/an HT HC
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