La certification WELL analyse les répercussions de notre environnement intérieur sur notre santé physique, mentale, et l’impact sur notre productivité. Elle mesure, certifie et suit les caractéristiques d’un bâtiment au moyen de sept critères : air, eau, alimentation, lumière, activités physiques, confort, bien-être psychique. Cela, dans le but d’implémenter des espaces optimisés pour répondre aux défaillances constatées.
La norme se concentre sur les liens entre la santé, le bien-être et la productivité des occupants d’un bâtiment professionnel. Elle dispose d’éléments analogues à la QVT, qui recouvre l’ensemble des risques psychosociaux et des démarches de prévention à mettre en place pour améliorer la qualité de vie au travail. L’analyse des critères WELL a ainsi été élaborée en collaboration avec des scientifiques et des médecins, et l’obtention du label, exigeante mais valorisante, prend en compte ces aspects.
La version principale du label s’applique en premier lieu à l’immobilier d’entreprise. Il propose plusieurs niveaux de certification (argent, or, et platine) en fonction des notes obtenues pour chaque critère. Le processus se déroule en cinq étapes : l’enregistrement en ligne, le dépôt de document, la vérification des performances du bâtiment qu’effectuera un auditeur accrédité WELL, et enfin la certification. La cinquième étape est le re-certification : gratifiant, le cycle WELL n’est toutefois valable que trois ans.
Par ailleurs, WELL souligne plusieurs avantages à l’obtention de sa certification. Son souci premier est le bien-être humain. L’avantage d’une labellisation WELL se révèle donc bénéfique pour une entreprise pour au moins deux raisons : son éthique, manifestée par sa capacité à évoluer et à se remettre en question, mais aussi la possibilité d’améliorer ses pratiques et donc d’augmenter sa rentabilité tout en prenant soin de ses collaborateurs.