Depuis 2018, l’IFI (Impôt sur la fortune immobilière) remplace l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune). À l’image de ce dernier, il taxe l’ensemble des actifs immobiliers. Et comme l’ISF, il continue d’exonérer le contribuable sur les biens immobiliers dédiés à son activité professionnelle, en entreprise individuelle comme au sein d’une société.
Deux autres cas qui remplissent les conditions requises se présentent dans le cadre de cette exonération sur l’immobilier professionnel. Dans l’un, le bien est détenu par la société. Dans l’autre, le contribuable possède moins de 10% du capital de la société.
Cette disposition vise notamment à relancer l’investissement des entreprises. Selon le gouvernement, elle devrait entraîner une hausse de la demande immobilière et se révéler, de ce fait, favorable aux SCPI qui investissent dans l’immobilier d’entreprise.
Cette prévision s’est traduite dans les faits. L’Association française des sociétés de placement immobilier (ASPIM) considère que l’environnement réglementaire est peu favorable. Mais elle note qu’au cours du premier trimestre 2018 « ont augmenté leur capital pour une collecte nette globale de 1,141 milliard d’euros », atteignant ainsi un « niveau record ». Des impacts qui devront être réévalués à divers termes.