Photographie d'un salarié qui travaille sur son ordinateur portable
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Immobilier d’entreprise : des surfaces moins grandes et plus flexibles

Une nette tendance à la réduction de l’empreinte immobilière

La crise sanitaire aura eu pour effet d’entraîner une certaine « désertion » des bureaux, nombre d’entreprises voyant leur taux d’occupation réel des locaux tomber à 40%. Combiné à l’impact économique de cette crise, le phénomène conduit ainsi de nombreuses sociétés à diminuer ou optimiser leur empreinte immobilière en réduisant leurs surfaces professionnelles. Outre la vente des m² superflus, de nombreux mécanismes tels que la sous location ou le sale and lease-back offrent la possibilité aux entreprises de réaliser des économies relativement importantes et/ou de bénéficier d’un afflux immédiat de liquidités.

Selon plusieurs études près de 15% des chefs d’entreprise ont abandonné leurs projets immobiliers en 2020-2021, le marché tertiaire dans son ensemble comptabilisant dès le premier trimestre 40% de transactions en moins par rapport à l’année précédente. Avant même la pandémie de covid-19 le taux d’occupation moyen des postes de travail en entreprise était compris entre 50 et 70% que ce soit en raison des RTT, déplacements, réunions, congés ou télétravail, mettant ainsi en évidence une sous-utilisation très fréquente des surfaces. Mais le marché immobilier d’entreprise, loin de s’effondrer, opère en réalité une profonde reconfiguration.

De nouveaux espaces hybrides construits autour du nomadisme et de la QVT

Les dynamiques à l’œuvre au sein de l’immobilier tertiaire démontrent que les espaces professionnels se réorganisent aujourd’hui autour de la qualité de vie au travail (QVT), du bien-être et de la santé. Cette évolution qui concerne surtout l'immobilier de bureaux (mais pas uniquement) accompagne la mutation des modes de travail désormais caractérisés par le nomadisme professionnel. Nombreux sont désormais les entrepreneurs et salariés qui privilégient l’autonomie, la mobilité, et un agenda partagé entre la présence en entreprise et le télétravail. Une tendance facilitée par la digitalisation croissante de nombreuses activités.

Les surfaces professionnelles sont aujourd'hui repensées en termes d'environnements de travail, le flex office ou le desk sharing supplantant souvent les traditionnels bureaux attitrés ; les espaces deviennent multiples et « hybrides », chaque tâche à accomplir disposant d’un environnement approprié – phone booth pour le contact téléphonique, espaces privatifs pour recevoir les clients, salles de réunion ou salles de détente. L’immobilier d’entreprise doit désormais encourager la créativité, le lien social et la convivialité tout en stimulant le sentiment d’appartenance et la culture d’entreprise : un objectif qui ne va pas sans la prise en compte des impératifs de conforts et de santé, à travers le respect de normes sanitaires, acoustiques ou écologiques.


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