De son logement à ses locaux d’activité, d’une salle de sport à ses bureaux commerciaux, le Lyonnais disposera bientôt de la possibilité de se rendre partout en vélo. Partie intégrante du projet Grand Lyon, le Plan d’action pour les mobilités actives (PAMA) a confirmé en septembre 2018 l’investissement de sept millions d’euros afin d’étendre le réseau de pistes cyclables à un total de 1000 km d’ici 2020.
Les deux dernières années de travaux verront une extension de ce réseau de plus de dix-huit kilomètres supplémentaires. Onze projets s’implanteront dans autant de zones. De l’avenue du Point du Jour où se côtoient immobilier d’entreprise comme locatif aux bureaux et à l’université du Quai Sarrail, les zones ciblées accueilleront des pistes de tailles variées. Cet objectif du plan PAMA s’inscrit dans le rôle pionnier de Lyon dans les mobilités douces.
Début avril, le PDG des trottinettes électriques Lime confiait au Progrès que la capitale des Gaules figure dans le top 5 des marchés mondiaux de son entreprise. Il rappelait par ailleurs que Lyon est la première ville au monde, avant même Paris, à disposer de vélos en libre-service. Depuis un vote du Grand Lyon en septembre 2009, Lyon a en effet lancé un Plan Modes Doux destiné à mailler l’agglomération et à lui fournir un réseau cyclable.
Les chiffres parlent ici d’eux-mêmes et soulignent le succès de la pratique. Entre septembre 2017 et septembre 2018, le trafic de vélos lyonnais a crû de 25%. Les pistes sécurisées, qui constituent 30% du système cyclable lyonnais, poussent en outre même les profanes à prendre le vélo pour aller au bureau ou vaquer à leurs loisirs. Les incitations de la ville se traduisent, en complément, avec une aide financière pour acheter un vélo à assistance électrique. De quoi mettre le Grand Lyon à l’avant-garde de la volonté gouvernementale de déplacements fondés à 12,5% sur le vélo à horizon 2030.
